2 août. Belle journée riche en (més-)aventures : comme de vraies vacances !
Côté navigation, tôt réveillés par des passagers britaniques, ça démarre au moteur dès 8 h. Brume, ciel gris. Vent contraire, mais nous avançons, bientôt aidés par le courant. Le phare du grand Jardin nous salue. Dans le travers de Fréhel (sémaphore, phare..), vers 11 h nous hissons la voile. Après déjeûner sandwiches, le vent nous invite à sortir le spi. Passé un certain temps à démêler les bouts et retrouver le sens, superbe moment de spi… trop court pour la photo car entre-temps le vent s’est fatigué.
Bientôt les roches roses nous annoncent l’arrivée sur Bréhat. Vers 16 h, mouillage à “la chambre” au levant de l’ïle. Superbe. en plein devant la crique, sous le panneau, “interdit aux mouillages” ! Nous comprenons que c’est interdit “à l’interieur mais pas devant” puisque nous ne sommes pas les seuls à jeter l’ancre ! En revanche, nous serons les seuls à déraper plusieurs fois dans la soirée, ce qui nous tiendra éveillés toute la nuit (superbe, étoilée sans lune)
Avant la tombée du jour, les hommes ont gonflé l’annexe et tout l’équipage (3) embarque pour accoster l’île à marée basse. Nous laissons l’annexe, avirons et moteur compris, arrimée à un rocher assez loin de la plage et assez haut pour prévenir la montée des eaux.
la visite de Bréhat, ravissante et fleurie, suivie d’une restauration “moules-et sardines frites” pour revitaliser l’équipière exténuée, donne lieu à belles photos souvenirs. Mais le plus drôle fut la baignade forcée à 21 h pour récupérer l’annexe inaccessible à marée haute (14°)– et regagner nos couchettes à bord.
Devinez qui s’est dévouée sans même y perdre son couvre-chef ?
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