lundi 25 juillet 2011

De Guernesey à St-Malo

 

La météo n’est pas fameuse, mais… ce sera pire demain et les jours suivants.

Le 17 juillet, nous larguons les amarres à l’heure où il y a assez de profondeur pour remonter le chenal et les courants dans le bon sens. Entre 9 h (départ) et 21 h (arrivée), quelques brouillards, brumes et pluie - vents de 6 à 7 Sud, Sud-Est, virant Sud Ouest avec rafales, mer agitée à agitée, avec des vagues de 1 à 3 et même 4 mètres… ça bouge pas mal, mais nous allons vite et ne sommes guère gênés par le trafic !  - 3 ou 4 voiliers aperçus à l’horizon, quelques cargos  et bateaux de pêches… Beaucoup de casiers de pêcheurs, loin des terres !

Etonnement de constater sur la carte que les eaux territoriales de Guernesey s’étendent plus largement autour de l’île que celles de la côte Françaises. Le vent semble redoubler de violence –ou alors, c’est la fatigue ? Les vagues s’adoucissent en approchant de la baie. Et soudain, surgie de la brume, la cité de St-Malo apparaît, baignée d’or dans un vague rayon de soleil couchant. Personne n’a pris de photo, mais je vais essayer de décrire le panorama éblouissant de lumières et de couleurs d’orage. A tribord, un ciel de velours noir, toutes les nuances bleues et grises de la nuit, sur des vagues blanchies d’écume qui se jettent devant sur la haute digue du port. Le ciel moutonnant s’ouvre au-dessus de la vieille ville sur une trouée d’un bleu céleste, inattendu. Sur bas-bord, un léger arc-en-ciel se dessine, l’air se fait plus léger, les nuages s’étirent comme pétales de roses et de fleurs d’oranger dans la petite lumière filtrée du couchant. Ce soir, rien n’est plus beau que Saint-Malo. Aucune photo, aucun artiste, ne pourrait rendre compte de l’émotion produite par ce spectacle? Je n’ai pas le souvenir d’avoir vu quelque chose de de pareil !

17.juillet 2011. 21 h.

La suite… en août.

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