mardi 26 juillet 2011

Guernesey. V.H. L’empreinte de l’exil

Victor Hugo a vécu 15 ans sur l’ïle. P1030634 Sa maison est  tout en haut de la ville

P1030635  P1030645 Le poète exilé de France, puis de Belgique, puis de Jersey a fait de cet endroit “son” territoire. Un lieu d’affirmation de “son existence” le signant de toutes les marques, symboles, devises, signatures, dont l’abondance étonne le visiteur P1030661 P1030648 P1030651

 P1030654 P1030660 P1030657P1030663  Certains parlent d’encombrement, de mauvais goût, de lourdeurs, d’excès d’Ego. D’autres, comme moi,  sont impressionnés par la sensation de pénétrer dans les méandres du cerveau d’un génie qui souffrait d’être ainsi tenu à l’écart de son pays et interdit d’expression. Victor Hugo se révèle à tous les étages être un artiste polyvalent non dénué d’humour : dessinateur, peintre, sculpteur, décorateur, il joue sur les contrastes, les symboles, les mises en scène : ombre et lumière, trompe-l’oeil, cachettes, devises, profusion, P1030662 P1030667  P1030668 et ascétisme. Tout en haut de cette maison, il dormait et travaillait dans une petite pièce presque nue, d’où il voyait la mer, et se lavait chaque matin d’eau froide sur le toît.

La maison et son jardin ont été restaurés et ouverts au public par la Mairie de Paris qui en est aujourd’hui propriétaire (donation des enfants et héritiers du poète).

 

 

Arrivés jeudi 14 juillet au soir, nous repartons le 17 juillet à 9 h pour St-Malo.

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